Comme par enchantement : Apparition et création au fur et à mesure du travail d'éléments récurrents, d'images ou de mots clefs dont nous ne pouvons nous séparer.
Photos de nos mains avec écriture, notes, pense bête, taouage.....
à venir
La cruche (ceramique, Julien Celdran)
LES PETITS PAS
En philosophie pragmatique existe L'argument ou théorie des petits pas vers une vérité relative
(quand plusieurs grains de sable deviennent un tas de sable....)
"DE L'ÉLABORATION PROGRESSIVE DES IDÉES PAR LA PAROLE"
de heinrich von kleist. écrit il y a deux siècles! (ce finalement écrivain mort en 1811)
"Les idées et leurs formulations avancent de pair, et les actes de l'esprit concernant les unes et les autres convergent. La parole n'est alors nullement une entrave, quelque chose comme un frein
sur la roue de l'esprit, mais, à l'inverse, comme une seconde roue, tournant en parallèle sur son axe. C'est tout autre chose quand l'esprit a déjà fini d'élaborer la pensée, avant le discours.
Car il doit alors en rester à sa simple expression et cette activité, loin de l'exciter, n'a d'autre effet que de le priver de sa stimulation."
Je crois que grâce à interim nous nous devons d'être dans "la parole"
dans ce petit texte il est question d'intelligence qui butine et beaucoup d'intuition...
et aussi du besoin de situation pour générer de la parole et donc des idées
et en conclusion deux citations primordiales du même auteur mais d'ailleurs :
" je veux me pénétrer complètement de l'idée que, lorsqu'une oeuvre sort librement d'une âme humaine, elle appartient de ce fait à l'humanité tout entière"
"c'est avant tout l'invention qui fait l'oeuvre. Non pas ce qu'elle représente pour l'esprit, mais ce que s'imagine l'âme mise en éveil par sa vue, c'est cela l'oeuvre d'art."
Une devise Shadocks pour commencer
Je sais pas pourquoi je vous envoie ça, ça me fait penser à l'univ et j'aime bien.
Dans les cristaux, on a longtemps imaginé que les atomes étaient disposés selon un motif simple, un arrangement des atomes selon une maille unitaire, qui se répète de façon périodique tout au
long du matériau. Cette répétition périodique était la condition sine qua non de l'existence des cristaux depuis les travaux du Français René Just Haüy à la fin du XVIIIe
siècle. Pour qu'un ordre à petite échelle (celle de la maille) puisse se retrouver à grande échelle, celle du cristal, la maille d'un cristal doit obéir à des règles, notamment de symétrie, qui
autorisent la répétition, c'est-à-dire le pavage de l'espace. Expliquons dans un cas en deux dimensions. Avec des triangles équilatéraux (symétrie d'ordre 3), des carrés
(ordre 4) ou des hexagones (ordre 6), on peut paver le plan. En revanche, avec des pentagones ou des heptagones, c'est impossible (ça l'est également pour les polygones à plus de
sept côtés). De même, dans l'espace, des mailles de symétrie d'ordre 5, 7 ou plus ne peuvent s'agencer en un cristal.
On peut étudier les matériaux avec des méthodes de diffraction (d'électrons, de rayons X...) qui révèlent la structure interne de l'échantillon sous la forme de figures de diffraction. Dans
le cas des cristaux, ces figures sont constituées de points brillants (on parle de pics de Bragg) qui reflètent l'arrangement des atomes. En conséquence, une telle figure de diffraction ne
pouvait elle-même présenter que les ordres de symétrie autorisés en cristallographie (2, 3, 4 et 6).
Pourtant, au matin du 8 avril 1982, Daniel Shechtman, de l'Institut israélien de technologie (le Technion), à Haïfa, en Israël, fait une découverte qui contredit cette idée. Il étudiait
un alliage d'aluminium et de manganèse refroidi rapidement et obtint une figure de diffraction typique des cristaux (une constellation de points brillants), mais d'ordre 10. Le cristal
observé était donc interdit par la théorie ! La communauté des cristallographes ne se laissa pas facilement convaincre. On conseilla à D. Shechtman de replonger dans le Manuel du
parfait cristallographe. On refusa de publier ses articles. Cependant, certains le prirent au sérieux après avoir examiné et validé les conditions expérimentales. Ces étonnants résultats
furent finalement acceptés et plusieurs cristallographes se souvinrent de travaux ayant conduit à des images de diffraction semblables, mais qu'ils avaient écartés. Restait à comprendre comment
étaient organisés les atomes dans le désormais nommé quasi-cristal.
La solution vint des mathématiciens qui, depuis les années 1960, étudiaient la façon de paver le plan sans recourir à des répétitions de motifs. Au milieu des années 1970, le
Britannique Roger Pennrose avait proposé une solution à l'aide de deux losanges, l'un fin et l'autre plus large. Ce pavage non périodique intrigua le cristallographe Alan Mackay, qui imagina un
assemblage d'atomes conforme à la structure de Penrose : la figure de diffraction qu'il obtint à partir de son modèle avait une symétrie d'ordre 10. On compris alors qu'un quasi-cristal
était un assemblage d'atomes ordonné, mais non périodique. Étonnamment, certaines mosaïques (un pavage du plan) de l'art islamique médiéval, par exemple celles du palais de l'Alhambra, à Grenade,
en Espagne, sont fondés sur cette non-périodicité.
Ce n'est qu'en 1992 que l'Union internationale de cristallographie a modifié la définition d'un cristal pour englober celle des quasi-cristaux. Précisons que ces propriétés ont longtemps été
cantonnées à des matériaux produits en laboratoire, mais en 2009, le premier quasi-cristal « naturel » a été découvert dans les montagnes de Koriakie, en Russie.
oui ! pour ceux qui lisent l'anglais, voici un article passionnant, éclairant et en partie très drôle sur la guerre scientifique qui a suivi cette découverte :
LABORATOIRE D'INCERTITUDES :
- l'incertitude c'est ce qu'on cherche à lever avec un protocole expérimental et la science en général, et c'est un bon nom pour un projet poétique.
LABORATOIRE D'INCERTITUDE me plaît plus qu'au pluriel. C'est comme laboratoire de chimie, Incertitude devient du coup une science, une matière à étudier, alors qu'au pluriel c'est plus un beau titre.
- Lever des incertitudes, c'est l'objet d'un protocole expérimental, d'une recherche scientifique qui, pas à pas, progresse de choses moins bien connues en choses mieux connues. En art, on lève des incertitudes comme on lève un lièvre, puis on court après en espérant qu'elle mène à la poésie.
- Ce titre nous plait car il évoque la recherche scientifique, par oxymore, et rappelle que par ailleurs, la création est un pari sur l'inconnu.
D'ailleurs il semble que Lou et Marie lèvent un peu les mêmes lièvres incertains que moi.
- bref "une sorte de laboratoire géant fomentant une recherche exponentielle transdisciplinaire et indisciplinée"
- le laboratoire d'incertitudes, pour ma part j'ai le sentiment que si ça fait peur à l'université comme mot c'est qu'on touche un point sensible et qu'il faut travailler là-dessus. ça
m'étonnerait quand même que dans l'ensemble, des personnes engagées dans la recherche ressentent le mot incertitude comme négatif !
(la proximité avec l'autre titre de projet ONTIME : laboratoire des hypothèses - un très joli projet, à première vue - est certes un peu déconcertante.)
- si l'incertitude, ça touche un point sensible, on pourrait s'y attarder (comme dans la chanson de gainsbourg love on the beat "là, j'ai touché le point sensible, attend, je vais m'y attarder")
lever un lièvre = (wiki) être le premier, dans la recherche à signaler un fait significatif et important, le plus souvent dissimulé ou être le premier dans une discussion à soulever à l'improviste une question embarrassante = ça m'inspire
(Peau de lapin : nom qu'on donne aux professeurs les jours de cérémonie)
si on faisait du braconnage?
interim4: LABORATOIRE ET BRACONNAGE
braconnage de bêtes (et aussi de formes, d'idées, des gens)
on poserait des collets
(ça a à voir avec le fameux lièvre qu'on lève...)
Scans d'un livre : la magie qui repose sur l'angoisse (et fabrique de la poésie) (où on retrouve magistiquement le lapin)
il y a quelque chose de magique dans tout ça, comme si la science et la recherche nous donnaient envie de faire, oui, de la magie
j'ai lu wikipédia sur l'ondodontie et j'ai vu que c'était un art pratiqué depuis la préhistoire, avec toutes sortes de matériaux utilisés pour boucher les caries,
depuis l'ardoise jusqu'à la crotte de chauve-souris, en passant par l'os, la céramique, l'ivoire, l'or et l'argent. Ils s'étaient même construit des fraises en silex. et puis c'est la
sédentarisation et le sucre qui donnent des caries. avec le sucre des caries, on fait des têtes de mort mexicaines (les calaveras de la fête des morts de début novembre). De la matière, de la
magie. ça me parle, tout ça. mais faut y aller avec délicatesse, pas avec des gros sabots. enfin, avec des gros sabots en ciment et dentelle, quoi.
on fait souvent la confusion entre symbolique, religion, magie ou superstitions. Si on sait être précis c'est mieux.
- Moi ce qui m'intéresse c'est le symbolique, le reste je suis trop rationnel pour y croire. Un rituel, une cérémonie, c'est pas forcément magique ou religieux (remise de diplomes, prestations de
serments, décorations civiles, etc...)
Je donne un exemple récent, un geste que j'ai fait : Noémie faitait avec ses comédiens la fin d'"au plus près" qui lui a pris 6 ans, un moment important donc. A un moment j'ai pris la parole en
tapant sur un verre avec un couteau et en me levant puis j'ai parlé, j'ai parlé des divinités des carrefours vaudou (papa legba) et du cheval renversé de Lascaux qui est à la limite entre 2
mondes, j'ai dit que noémie était à la limite entre le temps d'au plus près et celui d'après au plus près. Alors j'ai sorti le cheval en céramique et j'ai dit que je le passais à noémie mais
qu'avant il fallait que les comédiens se le passent et le renverse pour y boire au goulot. Tout le monde a but au cheval et ça a fait le tour des gens impliqués pour arriver à Noémie.
Voilà, ça a fort touché les gens parce que c'était juste dans le moment et ça mettait des formes simples sur un moment fort. C'était inattendu et je pense qu'il y avait là quelque chose de
poétique, une intensification symbolique du moment.
Rien de magique, rien de religieux, sinon des allusions à la liturgie catholique mais sans trop insister, suffisamment en tout cas pour que chacun sache que se faire passer un récipient dans
lequel tout le monde boit, ça veut dire qqchose, c'est pas n'importe quoi, comme si j'avais inventer un geste branché sur un geste culturel existant et partagé, et que c'est ça qui permettait de
faire sens.
C'est ça que je veux faire, un vrai geste symbolique, pas de l'ésotérisme (même si parfois c'est rigolo l'ésotérisme).
En fait j'ose pas trop le dire mais parfois je pense qu'il y a des choses universelles, et si en tant qu'artiste tu peux les toucher, t'atteinds une sorte de vérité partagée, je
crois que ça c'est le top qu'un artiste peux faire. enfin je crois.
- Quand tu dis ça, je te suis, même si de la même manière, je n'emploierais pas les mêmes termes (le mot "vérité", par exemple, j'ai besoin d'y réfléchir plus). Mais
pour moi, cette discussion là, cette manière de vivre là, c'est la chose la plus intime qui soit. Pour moi c'est plus dur d'en parler que de parler de sentiment ou de sexe (les sujets qu'on
considère comme intimes), par exemple, parce que ça touche vraiment mon rapport au monde et que ça, ça dit quelque chose de mon identité changeante (rythmique). Dans ce qui change de moi, c'ets
une sorte de permanence, de fil conducteur.
- Ce que j'entends par magique (et du coup peut-être que le mot est mal choisi), c'est pas de la prestidigitation ou des sorcières & grimoires ou autres. C'est
pas du folklore. Magique, pour moi, ça veut dire qu'il y a un sens au monde que je ne peux pas toujours m'expliquer. Qu'il y a des forces qui sont ailleurs que dans la logique ou dans
l'objectivité, ou dans le rationnel, et qui me donnent la sensation d'appartenir vraiment à un tout. C'est peut-être une sorte d'animisme. Moi je me dis que je suis agnostique : s'il y a
quelque chose de divin (et ce n'est pas sur), l'homme n'a de toutes façons pas la capacité d'y avoir accès.
Mais j'ai l'impression que je vis avec la croyance que ce que nous touchons est "chargé" : chargé de sens et de forces, comme une pile. Et ça, ce
sont les symboles. Les totems, ce sont des objets chargés. Quand on partage avec d'autres la croyance que certains objets sont chargés, alors ces objets le deviennent réellement, je
crois.
- Le vaudou, je pense quand même que ça deale avec la magie : magie noire et magie blanche.
...
je crois aussi plus qu'on peut toucher au symbolique plutôt qu'au magique mais quand j'écris cela j'écris "je crois" donc il y a quand même une croyance derrière cela.
exemple : hier je me suis fait voler mon vélo et mes chaussures et mes chausettes à approx 30km de la capitale. Je décide de remonter un bout à pieds nu profitant de la marée fort basse du rio de
la plata et là un pêcheur insiste pour m'offrir ses zapatos. C'est symbolique car il ne veut pas que "je crois" à la mauvaises intention des argentins mais à leur bienveillance. Je ne peux pas
refuser et m'en vais bon train jusqu'au train.
Je m'efforce de ne plus lire dans les mains (parce que ça me vrille les deux cerveaux) mais si faut le faire je le ferais, c'est un super challenge. J'adore ça quand même, sauf les mains des artistes c'est trop chiant.
Suite à la lecture du texte "Le vodou, un art de vivre" (c'est une retranscription d'une conférence de julien zerbone), j''en retient :
- Le début sur la naissance du vodou en haiti (mélange chrétienté imposé aux esclaves et croyance de différents pays (africain).
- L'ID : d'invention et de liberté d'interprétation
- L'ID de survie grâce à cette capacité à absorber ce qui l'entoure
- L'ID de rituel dans un contexte avec besoin d'un médiateur (un guide)
- L'ID de montrer énormément sans donner les clefs (haha)
J'y ai aussi découvert le travail du "plasticien" romuald hazoumé (çi dessus) qui me questionne.
Suite à la lecture de "magie universalis" de ??????????
- qu'on y parle pas de la magie du magicien sur scène ou en close up
( je suis d'accord pour me fouttre de la dextérité et des trucs et astuces! pourtant ça me fascine toujours comme une enfant)
- que la magie peut -être contagieuse
(c'est comme une rumeur, j'aime cette ID de "machins" qui se propage)
- qu'il n'y a pas de magie sans anxiété
(quelle est l'anxiété des universitaire?) (magie permettant de surmonter l'angoisse?)
- qu'il n'y a pas de magie sans désir (mais ce désir doit être associé à une croyance)
(quels sont les désirs des universitaires?) (désirs défendus , envies tabous)
- que l'étude de la magie peut placer l'homme dans la position de "créateur"
- que dans Magie comme dans science il y a des "règles" même si...........
- que la magie peut être considérée comme un pur "mécanisme opératoire" (suivant l'efficacité de ses techniques)
- que la magie (surtout la magie imitative) peut faire appelle à l'image
(l'ID de l'image et de la métaphore a toujours été importante pour moi comme artiste
Francisco disait : " on est tous dans cette bataille de la métaphore")
Il semble qu'on soit d'accord sur les possibilités d'une création de nature symbolique auxquel j'ajoute l'idée de dons de cadeaux et de rituel.
C'est des choses déjà présentes dans certains de nos travaux : la mise en forme de l'évènement avec les handicapés de marie, le voyage en bus de Cath à Arte comme des étapes initiatiques,
l'incendie des sculptures de sev à settimana, etc... le cœur étant la notion de rituel. Le rituel peut être débranché de l'irrationnel, il existe pleins de rituels modernes qui ne disent
pas leur noms, et plein de situations clef de la vie qui n'en ont pas, qui manquent de rituels (divorces, avortements, etc...). Je viens de lire un bouquin sur le sujet et je peux faire une
synthèse d'une demi-page.
Quand on a parlé on s'est trouvé d'accord pour dire que ON Y CROYAIT mais pas comme une chose magique surnaturelle, mais comme une chose active avec des impacts réels dans la vie des gens, dans
leur vie émotionnelle.
Ca veut dire que on peut créer un évènement basé sur les notions de rituel et de symbolique, sans être gêné par des questions sur le surnaturel, ou l'irrationnel, qui poseraient surement problème
avec des scientifiques ou des chercheurs.
Image extraite "de l'économie considéré comme magie noire - une critique métaphysique" TIQQUN :
- L'utile n'est nulle part - l'utilitarisme est partout
- Le besoin n'est pas le fait premier de l'humanité, loin d'être primitif, le besoin est bien plutôt une production propre à la modernité
- Le DON : un échange, non d'objet mais de cadeaux - ce qui s'échange, c'est le don lui même
- Dans le monde primitif, la dette est permanente
- Le don n'est pas motivé par le besoin mais bien par le don
- les choses gardent le souvenir de tous les dons auxquels elles ont participé
- Le don organise des liens singuliers et permanents
définition du MANA de mon ami Didier où il est question d'équilibre dans le monde et de croire pouvoir donner corps au monde......
"Le mana, pour ma part, est d’abord un ordre. Attention, je ne veux pas tomber dans un truc religieux à la con, c’est comme la magie,
il ne s’agit pas de chapeau avec un petit lapin. On est bien d’accord. Le Mana est une énergie de l’imagerie naturelle que l’on peut donner à l’autre, aux autres pour le ou les porter.
Je répète que la magie pour moi est une chose concrète, si et seulement si on enlève toute signification occidentale au langage » accepté » par nous, car
il faut bien se rendre compte, à mon sens, que notre langue est chargée de poussière. Il faudrait développer encore mais basta pas le temps je continue.
La personne qui se trouve dans la position d’ "offrir" du mana se tient à offrir la vie; elle tient à bout de bras l’autre et voilà pourquoi il peut y avoir anxiété.
Le mana fait partie d’une répartition des charges dans un groupe social. La personne se chargeant de porter l’autre ne peut aussi exister sans la personne qu’elle porte. C’est là ou ça devient
primordial. Revenons à l’ordre et donc, par là, au groupe social. Je vais être bref sinon j’y passe la nuit. Celui qui a le mana peut-être faible mais a les soins pour l’autre qui n’a pas les
soins mais la force. On comprend mieux l’anxiété par rapport à la faiblesse mais là où domine celui ou celle qui a le mana est dans la régénération de celui ou celle qui peut perdre la force. Et
je crois évidemment, plus qu’il ne le suffit, il FAUT y croire. A partir du moment qu’on ne sait pas ce qu’est la vie, alors pourquoi ne serait-elle pas de la « magie »?"
++ dans les jeux vidéo on se passe du mana, tralala : le plus fort à besoin du plus faible qui a le mana
Ci dessus un extrait de Une enquête sur la nature et les causes de la misère des gens de Jean-Pierre Voyer (Éditions Champ Libre, 1976). (c'est à propos du mana : je n'ai pas lu le livre mais cet extrait est curieux surtout la note burlesque à la fin)
si on considère que la validité d'une théorie auto-anthropologique c'est en réalité, la pertinence de ma proposition artistique, on a bien là ce que je veux faire : trouver dans
l'ethnographie, des supports qui permettent d'être juste dans cet art symbolique que je cherche, et juste ça veut dire que ça parle au public, qu'il peut s'identifier, qu'il peut se reconnaitre,
comme moi je me reconnais personnellement dans les exemples ethnographiques qui me marquent.
Par exemple, je trouve que la découverte de fossiles ramassés par des néandertaliens à Arcy-sur-cure est un fait fascinant qu'on peut utiliser. C'est troublant de penser que les archéologues ont
trouvé des traces de pratiques archéologiques chez des néandertaliens. Du reste, j'ai moi même une petite collection d'objets rares et beau (coquillages, œuvres d'art, etc...).
Ramasser des fossiles beaux et rares, c'est universel, avant qu'on sache pourquoi on le fait (a des fins de magie, scientifique, esthétique, économique) c'est même super-universel puisque c'est
même pas encore des homos-sapiens.
- à cela je rajoute une histoire racontée par Allan Mc Collum d'un chauffeur de camion qui lui offre un fossile en précisant qu'il a 300 millions d'années et Mc Collum de retour chez lui observant le fossile pense que bien des cailloux ont aussi des millions d'années sur son chemin même quand il ne porte pas la marque du fossile.