Le restaurant universitaire et les cafétérias sont des endroits clés à l’université. La plupart des étudiants et des enseignants y mangent, des échanges informels s’y produisent, c’est un lieu de partage quotidien ritualisé.

Quelles sont les pratiques culinaires accompagnant les rituels? Comment célébrons nous un événement à travers la nourriture? Si on inventait un aliment, une recette, une saveur ? Y a t’il un lien entre le gout, la forme et les couleurs?

Nous organiserons un atelier de « sculpture alimentaire » en collaboration avec un ou plusieurs cuisinier(s) et une dizaine d’étudiants.

Par exemple : Qu’est ce que vous cuisinez sous forme de boule chez vous? (praliné, boulettes de viande, papanach) On pourrait en faire une pièce montée pour la cérémonie.

Voilà quelques images de bouffe, DES EXEMPLES DE CE QUI NE FAUT PAS FAIRE.

Pièce montée, petits fours, bouchées...

Avec des voisins et mes amis Charlie et Bevis (http://www.martinandyoule.com/) on avait fait des sushis pour un vernissage et ça avait bien donné.

PEDRO ADARME de et à Bogota (CO)

Le EAT ART est un courant artistique apparu dans les années 1960 sous l’impulsion de l’artiste Daniel Spoerri. Ce courant a pour fonction l’utilisation de l’aliment dans la création artistique. Le Eat Art, littéralement « art du manger », met le repas et la nourriture à l’honneur avec l’intention de désacraliser le processus artistique qui rend l’objet immuable. La nourriture étant périssable, le Eat Art n’a pas pour vocation la production d’objets mais existe principalement à travers une réédition de sa réalisation (comme ce fut le cas à la galerie du Jeu de Paume en 2002 pour le Restaurant Spoerri).

Comme il a été rappelé par Giovanni Lista, au sein des avant-gardes de la première moitié du siècle, c’est notamment le futurisme qui a organisé des banquets, théorisé une nouvelle cuisine et de nouvelles façon de manger afin de créer un art axé sur la nourriture

http://fr.wikipedia.org/wiki/Eat_Art

Proposition de Flyers pour les Ateliers Sculpture Comestible

Avec la complicité des "archéologues" l’idée est d'organiser fin mars la cuisson de cinquante choux en terre (céramique colorée) qui serviront à la réalisation d'une sculpture type "pièce montée" pour la cérémonie.


Faire un parallélisme avec l’atelier comestible : c’est-à-dire présenter côte à côte deux «pièces montée», une qui disparaîtra le jour de la cérémonie et l’autre qui sera pérenne.

En ce moment j'aime bien faire deux fois les même choses.

Healthy Eating et Foods to Avoid, glazed ceramics de Bevis Martin & Charlie Youle, 2008